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Maladies vénériennes
QUE SONT LES MALADIES VÉNÉRIENNES?
• Les maladies vénériennes, ce sont des maladies transmises dans la plupart des cas par voie sexuelle. Mais peu importe quelle forme de rapports sexuels vous préférerez. Tout contact des muqueuses risque de vous transmettre une infection sexuelle ou une maladie vénérienne.
Toutes les maladies vénériennes sont transmises lors d’une activité sexuelle non protégée (vaginale, anale, la majorité des cas– orale) et dans les cas très rares par le partage d’objets courants (cela concerne la syphilis, par exemple). Il est très important de savoir que le contact sexuel englobe plus que les rapports sexuels ordinaires (le sexe vaginal ou anal), mais également les baisers, le rapport sexuel oral et l’usage des « jouets » sexuels tels que vibrateurs.
Or, il existe aussi d’autres voies de transmission, bien qu’elles ne soient pas très répandues. On peut notamment attraper le virus du papillome humain (VPH) lors d’un contact intime quotidien avec une personne porteuse, le parasite Trichomonas vaginalis est capable de conserver pour longtemps ses capacités infectieuses en milieux humides (le linge de toilette humide, les surfaces lisses).
Les infections sexuellement transmissibles (IST) classiques comprennent la syphilis, la gonorrhée, le chancre mou, le lymphogranulome vénérien et le granulome inguinal. On rencontre généralement les trois derniers dans les pays tropicaux. Les IST (ou MST : maladies sexuellement transmissibles, les maladies vénériennes) classiques sont connues depuis très longtemps.
Il a été découvert que les infections se transmettent plus facilement de l’homme à la femme qu’inversement. Presque toutes - les exceptions sont très rares – sont transmises de la mère au bébé. Les infections virales (le SIDA, l’hépatite, l’herpès génital) se transmettent également par la transfusion sanguine et par des seringues contaminées. Ces dernières années ce sont surtout les toxicomanes qui sont visés par la propagation du VIH et de l’hépatite B.
En générale, les IST sont non seulement peu agréables, mais aussi très dangereuses. La perfidie des IST consiste en leur caractère asymptomatique, tandis que le développement de la maladie bat son plein. Plutôt une infection sera révélée et traitée, moins elle causera de dommages.
SYMPTÔMES ÉVENTUELS
• prurit et brûlure au niveau des organes génitaux ;
• écoulement sanguinolent anormal ou saignement des organes génitaux ;
• rubéfaction, chancres, verrues, bulles au niveau des organes génitaux ou de l’anus ;
• écoulement anormal avec une odeur et une couleur atypiques ou écoulement de pus.
LE RISQUE EST PLUS GRAND DE CONTRACTER UNE MALADIE VÉNÉRIENNE SI :
• vous avez changé de partenaires sans utiliser de préservatifs ;
• vous vous avez fait une injection de narcotique en intraveineuse ;
• vous avez été transfusé.
Cela étant, le délai rime réellement avec la mort. Au fait, la loi française garantie la confidentialité, voire l’anonymat des patients qui veulent passer les tests de dépistage du VIH. Cela veut dire que chacun peut s’adresser aux Centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) sans révéler son nom et son adresse. Il peut également faire tout ce qu’il veut avec les résultats du test, c’est son affaire personnelle.
Retenez que:
• les porteurs asymptomatiques sont nombreux et ignorent qu’ils sont déjà infectés. C’est pourquoi il est obligatoire de se protéger lors des relations sexuelles (avec des préservatifs) et de passer régulièrement des examens médicaux ;
• il est faux de vous fier aux paroles de votre partenaire qui assure « ne rien avoir de tel » ;
• il n’existe pas de moyens capables de vous immuniser contre les maladies vénériennes (excepté l’hépatite B) ; les cas de contaminations réitérées ne sont également pas à exclure.
• il est stupide de croire que ça ne peut arriver qu’aux autres, et jamais avec (à) vous. Vous aussi, vous faites à cent pour cent partie de ces « autres ».
QUEL EST LE DANGER DE CES MALADIES ?
Dans la plupart, des cas les plus dangereuses ne sont pas les maladies vénériennes elles-mêmes, mais les complications qu’elles entraînent. Par exemple, la chlamydiose, les infections mycoplasmiques et l'ureaplasma urealyticum chez les hommes peuvent causer une prostatite, chez les femmes – des inflammations de l’utérus et des trompes de Fallope. Le virus du papillome humain (VPH) peut être responsable des cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve et de la verge. Quant à l’hépatite B, il peut causer le cancer du foie. La transmission du virus de l’herpès lors de la grossesse peut entraîner une pathologie grave chez le fœtus.
En aucun cas vous ne devez traiter les maladies vénériennes en vous prescrivant, à vous-même, des antibiotiques ! Ce serait bien si vous tuiez tous les microbes, mais s’il en reste une partie ? Les microbes non tués deviendront plus féroces, et votre traitement ne servirait à rien. Si les tests ont confirmé votre infection, faites-en part à votre partenaire. Lors du traitement vous devez sans doute vous abstenir de rapports sexuels.